Carte interactive des pôles de services


Sur cette carte, les temps d’accès aux centres-bourgs et centres-villes des pôles de services sont calculés à partir des limitations de vitesse du réseau routier. Ils ont donc un caractère théorique car, en pratique, les trajets ne se font pas forcément en voiture, et certains critères ne sont pas pris en compte dans la modélisation (recherche d’une place de stationnement, conditions météorologiques, feux de signalisation...). Ils permettent cependant d’appréhender les différences qui peuvent exister en matière d’accessibilité selon les territoires.

Les temps de trajets routiers mettent en évidence les disparités d’accessibilité aux pôles de services. Il s’agit toutefois de temps théoriques qui peuvent varier selon la localisation des services sur le territoire de la commune pôle notamment en milieu urbain.

En revanche, comme nous l'avons précédement indiqué, les temps d’accès routiers sont déterminants dans les espaces ruraux moins densément peuplés pour déceler les espaces plus « enclavés ». Par ailleurs, ces analyses méritent d’être complétées par la connaissance de l’offre de services, qui peut prendre des formes parfois plus difficiles à cerner : équipements de services mutualisés (station-service / épicerie, maisons de services au public, services itinérants, déplacement à domicile, distributeurs…), dématérialisation des services… Autant de canaux qui sont des réponses à l’enclavement, de même que les mesures favorisant les mobilités.


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Temps d'accès aux aux centres-bourgs et centres-villes des pôles de services

Temps d'accès aux centres-bourgs et centres-villes des pôles de services de de la gamme « proximité »

le 8 novembre 2016 dans SDAASP

Les communes composant les 61 pôles de la gamme « proximité » concentrent 76,1 % de la population départementale et 77,3 % des services et équipements recensés.

En matière d'accessibilité routière, 53 % de la population départementale réside à moins de 5 minutes en voiture du centre-bourg ou centre-ville du pôle le plus proche et cette part s'élève à plus de 95 % si on considère un temps de trajet de 10 minutes.

Localisation des territoires situés à 10 minutes et plus d'un centre-bourg ou centre-ville d'un pôle de la gamme «proximité» :

Les territoires situés à 10 minutes et plus d'un centre-bourg ou centre-ville d'un pôle de la gamme «proximité» (voir ci-dessus) représentent 4,4 % de la population. En considérant les trajets de 40 minutes et plus, cette part ne s’élève plus qu’à 0,1 %.

Temps d'accès de la population par EPCI :

Temps d'accès aux centres-bourgs et centres-villes des pôles de services de la gamme « intermédiaire »

le 8 novembre 2016 dans SDAASP

Les communes composant les 29 pôles de la gamme « intermédiaire » concentrent 60,8 % de la population départementale et 60,6 % des services et équipements recensés.

En matière d'accessibilité routière, 82 % de la population départementale réside à moins de 10 minutes en voiture du centre-bourg ou centre-ville du pôle le plus proche et cette part s'élève à plus de 98 % si on considère un temps de trajet de 15 minutes.

Localisation des territoires situés à 15 minutes et plus d'un centre-bourg ou centre-ville d'un pôle de la gamme «intermédiaire» :

Les territoires situés à 15 minutes et plus d'un centre-bourg ou centre-ville d'un pôle de la gamme «intermédiaire» (voir ci-dessus) représentent 1,7 % de la population. En considérant les trajets de 40 minutes et plus, cette part ne s’élève plus qu’à 0,1 %.

Temps d'accès de la population par EPCI :

Temps d'accès aux centres-bourgs et centres-villes des pôles de services de la gamme « supérieure »

le 8 novembre 2016 dans SDAASP

Les communes composant les 4 pôles de la gamme « supérieure » concentrent 27,5 % de la population départementale et 25,5 % des services et équipements recensés.

En matière d'accessibilité routière, 73 % de la population départementale réside à moins de 20 minutes en voiture du centre-bourg ou centre-ville du pôle le plus proche et cette part s'élève à plus de 97 % si on considère un temps de trajet de 30 minutes.

Localisation des territoires situés à 30 minutes et plus d'un centre-bourg ou centre-ville d'un pôle de la gamme «supérieure» :

Les territoires situés à 30 minutes et plus d'un centre-bourg ou centre-ville d'un pôle de la gamme «supérieure» (voir ci-dessus) représentent 3 % de la population. En considérant les trajets de 40 minutes et plus, cette part ne s’élève plus qu’à 0,3 %.

Temps d'accès de la population par EPCI :

Carte schématique des polarités et types d'espaces

Polarités et types d'espaces en Indre-et-Loire : des facteurs de fragilités et des enjeux qui diffèrent selon les territoires

le 30 novembre 2016 dans SDAASP par Cabinet NTC & OE2T

Etablie sur la base de l’appréciation des polarités urbaines et des flux, cette carte vise à éclairer la réflexion sur les logiques territoriales susceptibles de prédéterminer des enjeux particuliers en matière d’accessibilité aux services.

Elle constitue une carte de travail. Elle a, de fait, vocation à être affinée à des échelles plus locales. A l’échelle départementale, on peut souligner les grandes logiques territoriales suivantes :

- Un vaste espace de diffusion péri-urbaine de l’agglomération de Tours au sein sduquel, en moyenne, la population est plus active, plus mobile et moins âgée.

  • L’espace aggloméré, en tant que tel, se caractérise par l’agrégation de plusieurs pôles urbains d’envergure, périphériques à Tours, avec des logiques d’organisation des services propres à chacun d’entre eux.

  • La première couronne de cet espace, la plus dense et au sein de laquelle les revenus sont plus élevés, dispose d’un maillage relativement serré de pôles intermédiaires (Vouvray, Montlouis-sur-Loire, Ballan-Miré,…) et de pôles de services de proximité. Ces pôles rayonnent peu et l’enjeu d’accès aux services se décline largement à l’échelle de la commune. Les logiques de flux sont déterminantes dans l’organisation spatiale et l’attractivité des services.

  • La seconde couronne est clairement moins polarisée. Ce territoire, qui capte les taux de croissance les plus élevés, est fortement résidentiel. Les demandes de services à la population y sont importantes mais les réponses susceptibles d’y être apportées sont complexes à mettre en œuvre : maillage urbain peu dense, prédominance des flux vers l’agglomération qui rend difficile l’émergence de polarités intermédiaires attractives, pratiques sociales des habitants, partagés entre leur territoire résidentiel et l’agglomération.

  • En périphérie immédiate de cet espace périurbain, un ensemble de pôles intermédiaires (Bléré, Ste-Maure-de-Touraine, Azay-le-Rideau, Langeais, Neuillé-Pont-Pierre) marque la transition vers une couronne plus rurale du département. Ces pôles ont un rôle important en matière d’offre de services mais leur espace naturel d’influence s’étend essentiellement vers les communes périphériques les plus éloignées de Tours.

- Au-delà, de cet espace de diffusion péri-urbaine, trois pôles supérieurs structurent le territoire départemental (Loches, Chinon et Amboise). Pour ces pôles de services et dans l’intérêt d’un maillage départemental équilibré, l’enjeu est bien de préserver certaines fonctions structurantes de centralité, notamment dans les domaines de la santé et de l’enseignement. La question se pose aussi des conditions de diffusion de ces pôles au sein de leur zone d’influence respective (mobilité, information, structuration d’un maillage périphérique relais,…)

- Plusieurs pôles intermédiaires, de moindre importance (Château-Renault, Château-la-Vallière, Bourgueil, Descartes,…), assument aussi une fonction de centralité au sein de territoires ruraux relativement étendus. Les enjeux, nuancés pour chacun d’entre-deux, concernent la (re)structuration d’un niveau de services attrayant, dans le contexte d’une évolution de stratégie de plusieurs opérateurs. La qualité des prestations proposées dans ces pôles détermine largement l’attractivité des espaces ruraux environnants.

- Certains espaces périphériques offrent aussi des configurations un peu différentes, marquées notamment par un maillage de petits pôles de proximité et des logiques d’animation singulières (Sud Touraine, secteur de Racan,...).

- Quelques espaces, enfin, apparaissent moins polarisés. Des réflexions locales sur des solutions alternatives de préservation de services de grande proximité et d’itinérance sont à poursuivre.